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Entre vigilance et espérance pour 2026

L’heure est venue de vous présenter mes vœux pour cette nouvelle année. Cependant, l’actualité législative  impose un regard lucide sur la situation de notre exercice. L’année 2025 s’achève sur un sentiment de défiance marqué face aux mesures du PLFSS.

L’introduction de la MSO (Mise sous objectifs) de nos prescriptions, suscite une vive inquiétude au sein de notre communauté. 

Cette mesure impose une logique comptable au cœur même de l’acte de prescription. Elle crée un conflit d’intérêt majeur entre l’éthique médicale et les contraintes budgétaires. 

En parallèle, le pouvoir donné à la CNAM de modifier unilatéralement la valeur de nos actes fragilise l’équilibre de nos structures. Ces décisions nous font terminer l’année sur une note de réelle amertume.

Pourtant, en cette période de Noël, le monde libéral refuse la résignation. 

Notre résilience reste notre plus grande force pour préparer l’avenir. 

Je tiens à souligner l’investissement remarquable des Départements Universitaires de Médecine Générale (DUMG) de Montpellier et Toulouse. Ils portent haut les couleurs du monde libéral auprès de la nouvelle génération. 

Comme le rappelle si justement le Pr Carbonnel : « Plus un étudiant est exposé à l’ambulatoire pendant son cursus, plus il a de chances de s’installer plus tard en ambulatoire ».

Le soutien de chacun d’entre vous est donc indispensable pour faire avancer notre cause et l’intégration de nos jeunes confrères.

Notre attachement à la médecine libérale n’est pas une question de dogme. C’est une conviction profonde : notre modèle reste le plus proche des besoins réels des patients

Une question éthique fondamentale demeure toutefois. Peut-on encore soigner sereinement sous le poids d’injonctions réglementaires permanentes ?

Nous continuerons de nous battre pour que la réponse reste positive et respectueuse de notre déontologie. 

Je vous souhaite d’excellentes fêtes de Noël à toutes et à tous.

Que l’année 2026 soit celle de la reconnaissance et de la sérénité pour notre profession.

Jean-Christophe Calmes, président de l’URPS Médecins d’Occitanie

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