Pour cette nouvelle année administrative, nous attendons – avec une certaine impatience – les discussions autour de la prochaine convention. Le refus de signature du mois de février était dû à un manque de reconnaissance de notre travail. Nous souhaitons, de la part de nos tutelles et notamment d’Aurélien Rousseau, notre ministre, un investissement à la hauteur des missions qui sont les nôtres.
La population française vieillit et le besoin de soins augmente dans les mêmes proportions.
Nous ne pouvons pas continuer à bien prendre en charge nos patients à enveloppe égale.
L’arithmétique est, en la matière, notre meilleure alliée.
Répondre à la crise démographique fait partie des missions de l’URPS.
Nous accompagnons sur la ville de Carcassonne une expérience de mutualisation des moyens qui permet de mieux prendre en charge les patients chroniques. Carcassonne souffre d’un déficit de médecins qui devient critique avec les conséquences que l’on connaît sur l’accès aux soins
Nous avons fédéré autour de DALIA (le dispositif) et de la CPTS, les médecins, les collectivités locales, l’ARS et la CPAM. Les médecins généralistes interviennent par demi-journée dans ce dispositif, aidés par des assistants médicaux et des infirmiers en pratique avancée. Ils sont valorisés pour cet investissement.
Et cela fonctionne : pour un investissement faible au regard d’autres organisations qui emploient des médecins salariés, nous améliorerons l’accès aux soins.
À l’URPS ML nous pensons que la solution est dans le modèle libéral organisé par les médecins.
Non dans la financiarisation qui privilégie le financier sur le soin, non dans la sur-administration qui ralentit les prises en charge, mais dans l’agilité et l’efficacité qui nous caractérise et en synergie avec les acteurs du territoire.
Nous sommes innovants et c’est notre force !
Jean-Christophe Calmes, président de l’URPS Médecins libéraux
