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Des spots dès le 2 avril pour lutter contre les préjugés sur l’autisme

Les courtes vidéos présentent des personnalités, des personnes autistes et leurs familles

Une campagne de sensibilisation aux troubles du spectre de l’autisme (TSA) a été lancée le mardi 2 avril pour la journée mondiale de l’autisme. Fondée sur trois spots au ton léger, cette initiative vise à lutter contre les préjugés. Annoncée par Fadila Khattabi, ministre déléguée chargée des personnes âgées et handicapées, lors d’une conférence de presse, cette campagne s’inscrit dans le sixième engagement de la stratégie nationale 2023-2027 pour les troubles du neurodéveloppement (TND).

La campagne comprend trois spots accompagnés du slogan « Mieux connaître l’autisme, c’est mieux vivre ensemble ». Elle met en lumière la Maison de l’autisme et les 27 centres de ressources autisme (CRA) pour les faire connaître du grand public. Ces vidéos d’une minute maximum présentent des personnalités, des personnes autistes et leurs familles. Le premier spot donne la parole à des mères d’enfants autistes, relatant les préjugés auxquels elles ont été confrontées lors du diagnostic. Le comédien Francis Perrin souligne l’importance de la compréhension de l’autisme.

Le deuxième spot met en scène l’humoriste Elie Semoun (photo) en caissier de supermarché, illustrant l’hypersensibilité des personnes autistes aux stimuli sensoriels. Le dernier spot met en avant les difficultés des personnes autistes à reconnaître les émotions, à travers un dialogue entre deux personnalités.

La campagne, d’un coût d’environ 70 000 euros, a été financée principalement par le groupe de protection sociale Malakoff Humanis. Médiavision assure la diffusion dans 198 salles de cinéma, tandis que France Télévision et les groupes NRJ et M6 offrent également des espaces de diffusion.

Concernant la mise en œuvre de la nouvelle stratégie, Etienne Pot, délégué interministériel à la stratégie TND, évoque la diffusion d’un livret de repérage des écarts de développement auprès des médecins généralistes et la mise en place d’un service public de repérage et d’accompagnement précoce pour les enfants de 0 à 6 ans.

La ministre Fadila Khattabi insiste sur la nécessité de changer le regard sur l’autisme et espère que cette campagne permettra de faire tomber les préjugés et de dépasser les postures d’évitement.  

Source APM News

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