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Un pas de moins vers l’attractivité, un pas de plus vers la désertification…

Chaque pas en arrière sur l’attractivité de la profession médicale nous précipite vers une désertification médicale alarmante.

À l’aube des négociations conventionnelles, l’urgence est palpable : la mobilisation des médecins met en lumière une dévalorisation criante de notre profession. La CARMF ne fait qu’écho à cette réalité avec une annonce choc : une baisse de 3,89% des revenus des médecins, qui, face à l’inflation, se mue en une chute vertigineuse du pouvoir d’achat de 8,66 % cette année – et même 11 % pour les généralistes.
Nous ne sommes pas de simples praticiens ; nous sommes des entrepreneurs engagés, investissant dans nos locaux, notre matériel, notre personnel. La baisse de nos revenus est le reflet d’une rupture insoutenable entre notre labeur et la réalité économique de notre pratique.


Les médecins libéraux sont les piliers d’un système de santé de proximité.

Chaque cabinet qui ferme emporte avec lui un pan de l’accès aux soins. Chaque service qui réduit la voilure transfère son fardeau sur des hôpitaux déjà à bout de souffle.
Il est temps de se poser la question cruciale : quelle vision avons-nous pour la santé de notre nation ?
Ce n’est pas une simple interrogation, c’est un choix de société. Les négociations à venir ne sont pas qu’une formalité ; elles sont le baromètre de l’avenir de nos professions, aussi bien libérales qu’hospitalières, tant elles sont liées.
L’heure est venue de prendre des décisions audacieuses, de reconnaître la valeur de ceux qui sont au front pour notre santé. 
Le statu quo n’est pas une option. Il en va de la survie de notre système de soins, de la santé de nos concitoyens, de l’essence même de notre engagement médical.

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