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Une victoire prometteuse remportée contre le virus Ebola

La lutte contre le virus Ebola qui sévit sur le continent africain connaît-elle aujourd’hui un réel succès ?

C’est du moins ce que pensent les autorités sanitaires américaines qui publient des premiers résultats autour de deux nouveaux traitements prometteurs pour lutter contre le virus. En effet, le taux de mortalité baisserait fortement grâce à ces traitements toujours à l’étude, selon des conclusions rendues mi-août. La découverte de ces deux molécules offre un nouvel espoir dans la lutte contre l’épidémie qui a fait près de 2 000 morts en République démocratique du Congo depuis près d’un an. Le 13 août, l’annonce de la guérison de deux malades à Goma, dans l’est de la RDC, a revigoré les chercheurs et les soignants sur place. Un essai clinique est mené depuis le mois de novembre 2018 sur près de 500 patients. Sur quatre molécules testées, deux ont fait leurs preuves et pourraient, à terme, représenter un véritable atout dans la lutte contre l’épidémie. Le REGN-EB3 et le mAb114, des anticorps monoclonaux, agissent directement sur la capacité du virus à affecter d’autres cellules, et la neutralisent. Alors que près d’une personne infectée sur deux meurt toujours de la fièvre hémorragique, ces deux traitements permettent de faire tomber la mortalité à respectivement 29 % et 34 %.

« Il reste encore difficile, écrit Caroline Viret dans le Quotidien La Croix, de déterminer laquelle de ces deux molécules est la plus efficace. Les scientifiques doivent pour cela tester les deux traitements sur un plus large panel. Depuis la publication le 13 août de l’étude cofinancée par les Instituts nationaux de santé américains (NIH), les patients ont donc le choix entre passer à ces nouveaux traitements, ou continuer avec le Zmapp ou le Remdesivir, dont le taux de mortalité reste encore élevé (respectivement 49 % et 53 %) ».

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