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Une convention sous tension

Ce 9 novembre, les discussions conventionnelles s’ouvrent.
Elles vont décider de notre cadre d’exercice pour les années à venir, c’est à dire des règles (y compris tarifaires) qui nous lient à la Sécurité Sociale.

‪Nous sommes tous attachés à notre sécu.

‪C’est une des caractéristiques de notre démocratie que « chacun cotise selon ses moyens et reçoit selon ses besoins ».
Mais notre profession ne peut pas devenir la variable d’ajustement du système social français.
Et c’est ce qui se dessine avec un PLFSS (projet de loi de financement de la sécurité sociale) proposé par l’Assemblée Nationale avec un objectif de dépenses à 2,9% soit bien en dessous de l’inflation.
Si vous ajoutez les nombreux articles modifiants notre cadre d’exercice (passés grâce à l’article 49,3) et notamment l’article 23 qui instaure une 4e année devant s’exercer en priorité dans les zones prioritaires, vous comprendrez la colère de notre profession.

‪Un mouvement spontané, « Médecins pour demain » a vu le jour pour fédérer cette colère, notamment sur les réseaux sociaux.
L’URPS représente le monde syndical. Et nombre d’élus sont venus au syndicalisme à la suite des mouvements de 2002 qui sont similaires à ce que nous vivons aujourd’hui.
Si vous consultez l’ensemble des sites des syndicats de votre URPS – qu’ils soient MGFrance, FMF, UFML, CSMF, SML, BLOC ou Avenir SPe – vous y verrez le soutien de tous les élus. Vous y lirez aussi le travail que chaque syndicat accomplit soit seul, via des négociations incessantes, soit regroupé, par des communiqués ou des actions communes au service de la profession. Parce que la négociation conventionnelle (ou le refus d’une signature conventionnelle) sont, dans notre démocratie représentative, le seul moyen de porter nos revendications, nous continuons les rencontres.

‪On entend parfois que « les syndicats ne servent à rien, sont vendus, stockholmisés etc. » N‘en croyez rien. Nous subissons avec vous, nous souffrons avec vous et nous nous battons pour vous.
‪Notre URPS est la seule de France où le bureau représente toutes les tendances. Et nous partageons tous la même colère.

‪Pour faire bouger les lignes il faut être forts, continuez à manifester votre colère, en vous unissant aux différents mouvements en cours.
‪Pour durer et faire avancer ses idées, il faut participer au difficile exercice de la démocratie, syndiquez-vous.

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