Dans son rapport pour 2026, la Caisse nationale de l’assurance maladie (Cnam) fait de l’ordonnance numérique un outil central pour encadrer les prescriptions dites « onéreuses ou sensibles ». D’ici 2030, elle vise à sécuriser l’ensemble du circuit de prescription, en l’étendant à la biologie, l’imagerie, les actes médicaux, et en l’intégrant dans les logiciels d’aide à la prescription (LAP).
La Cnam prévoit aussi la création d’ordonnances-types obligatoires pour certaines situations fréquentes (perfusion à domicile, pansements, antalgiques…), disponibles au format Cerfa et intégrées aux LAP. Les demandes d’accord préalable (DAP) seront modernisées et connectées au circuit numérique.
Un téléservice de soutien à la prescription, déjà utilisé pour les analogues du GLP-1, sera élargi à d’autres actes ou médicaments sensibles.
Objectif : maîtriser les dépenses, avec 3,9 Md€ d’économies espérées et une meilleure régulation médico-économique à l’horizon 2030.
Source Wassinia Zirar, APM News