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Pour la première fois en France, les plaintes pour violences conjugales seront prises à la clinique

Occitanie : à Lunel, les plaintes pour violences conjugales seront prises à la clinique.

Pour la première fois en France, une convention entre la clinique de la cité Pescalune et la gendarmerie permet aux victimes de violences intraconjugales de déposer plainte au moment même où elles sont prises en charge médicalement.


En se rendant aux urgences de la clinique Via Domitia de Lunel, les victimes de violences conjugales peuvent directement déposer une plainte contre leur agresseur sur place. Tel est l’objet de la convention signée hier, Journée internationale de l’élimination de la violence à l’égard des femmes, entre la gendarmerie et la clinique privée de Lunel. Une action concrète et innovante qui permet de réunir les soins et le signalement dans les mêmes murs.

Mise en place immédiate de mesures d’urgence éventuelles
Faire venir un gendarme aux urgences garantit à la fois le dépôt d’une plainte et la mise en place de mesures de protection. Le commandant de compagnie Antoine Garcia explique : « Sur place, nous évaluons la situation. Si les menaces sont réelles, si la personne est en danger en quittant la clinique, nous réagissons tout de suite. Cela peut déboucher, par exemple, sur un hébergement d’urgence. »

Dans le cadre de ce protocole, il est proposé à une victime avérée – qui se considère comme telle – de livrer son témoignage à un gendarme. Ce dernier se déplace, en quelques minutes, pour procéder à l’enregistrement de la plainte.

Edouard Philippe avait insisté en septembre dernier : « Quand une femme se rend aux urgences pour coups et blessures, c’est déjà suffisamment pénible sans devoir retourner chez elle avant de porter plainte.

 Nous généraliserons la possibilité de porter plainte à l’hôpital à partir du 25 novembre. #GrenelleViolencesConjugales

 

Source : Midi Libre 26/11/19

Photographie : France 3 Régions

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