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Municipales : La santé enjeu numéro un pour les électeurs

La thématique de la santé s’impose dans 17 régions sur 18 quelque soit la taille des agglomérations

Alors que se tient le le salon des maires et des collectivités locales, un sondage CSA pour France Assos Santé positionne la santé comme la première priorité des citoyens en vue des élections municipales, citée par 70% des répondants, devant la sécurité (68 %) ou la lutte contre les incivilités (62 %).

Cette attente est majoritaire dans 17 régions sur 18, quel que soit le type de commune. Pourtant, seuls 53 % des Français se déclarent satisfaits des actions locales en matière de santé, avec une insatisfaction plus marquée chez les plus de 50 ans et en milieu rural. Par ailleurs, 55 % estiment manquer d’informations sur ce que fait leur municipalité dans ce domaine.

Si les élus sont jugés sévèrement, les citoyens se montrent toutefois prêts à s’impliquer :
• 92 % jugent utile de participer aux projets municipaux liés à la santé.
• 65 % seraient disposés à donner de leur temps pour représenter les patients dans les établissements de santé locaux (77 % chez les moins de 35 ans).

Accès aux soins : la priorité n°1

Pour 37 % des répondants, la première urgence concerne le maintien et le développement de l’accès aux soins, surtout chez les 50-64 ans et les inactifs. Trois mesures recueillent un soutien quasi unanime :
• création ou renforcement de maisons et centres de santé pluriprofessionnels (93 %),
• actions pour attirer des étudiants en médecine (91 %),
• mise à disposition de locaux ou logements pour les soignants (90 %).

Environnement et prévention : une attente forte

La seconde priorité porte sur la qualité de l’environnement :
• préserver l’eau (96 %),
• améliorer les repas dans la restauration collective (93 %),
• protéger les enfants durant leurs 1 000 premiers jours (89 %).

Les Français souhaitent aussi des mesures de régulation : sanctionner la vente d’alcool aux mineurs (85 %), limiter les fast-foods près des écoles (81 %), ou encadrer la publicité pour les produits nocifs (80 %).

Source Le Quotidien du médecin

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