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Les rêves, une psychothérapie à mieux explorer ?

Sur le plan clinique, les rêves pourraient anticiper des états psychiatriques critiques

La recherche fondamentale suggère de nouveaux éléments sur la fonction de régulation émotionnelle des rêves, offrant des perspectives cliniques pour anticiper des situations critiques et traiter certains troubles. Plus d’un siècle après « L’Interprétation des rêves » de Sigmund Freud, l’intérêt en psychiatrie et psychologie pour les rêves se renouvelle, notamment en explorant leur rôle dans la gestion des émotions.

Les rêves pourraient avoir une fonction de catharsis en évacuant les émotions négatives. Des études indiquent que des individus rapportant des rêves liés à la peur ont une réponse réduite aux stimuli effrayants à l’éveil. Ils pourraient également atténuer la charge émotionnelle des souvenirs et compenser les émotions négatives par des rêves positifs.

Sur le plan clinique, les rêves pourraient anticiper des états psychiatriques critiques, tels que la crise suicidaire souvent précédée par des mauvais rêves spécifiques. Les troubles cauchemars, en particulier dans le syndrome de stress post-traumatique, présentent des défis de traitement, mais la thérapie par répétition d’imagerie mentale montre des résultats encourageants.

Les discussions sur les rêves dans les psychothérapies semblent bénéfiques depuis des décennies, favorisant l’implication des patients et renforçant le lien thérapeutique.

Des études récentes suggèrent un lien entre les mauvais rêves, les cauchemars et le risque suicidaire. Le cauchemar Severity Index (NSI) propose une évaluation pratique de ces aspects en explorant la fréquence, l’impact émotionnel, diurne et nocturne.

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