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Les ophtalmologistes libéraux ne souhaitent pas intégrer les CPTS

Selon le Syndicat national des ophtalmologistes de France, les ophtalmologistes libéraux reprennent partiellement leurs activités, avec près des deux tiers qui sont entre 60 % et 100 % de leur activité normale. La précédente consultation du Snof avait indiqué une baisse d’activité d’au moins 95 % durant le confinement.

Les professionnels s’attendent à ce que la reprise d’activité se poursuive : 77 % des répondants estiment qu’ils retrouveront plus de 60 % de leur activité de référence dans les 15 jours qui viennent et 41 % plus de 80 %. À court terme, cette hausse de la fréquentation peut influer sur les délais d’attente ; en cette période transitoire, 30 % des répondants estiment que leurs délais de rendez-vous sont plus importants qu’avant le confinement, mais dans les régions les plus touchées par le Covid-19, ils seraient plutôt en diminution.

L’activité de bloc opératoire peine quant à elle à repartir : seul un tiers des ophtalmologistes chirurgicaux a retrouvé son activité habituelle.

S’agissant de leur situation économique, 91 % des ophtalmologistes interrogés évaluent que leur chiffre d’affaire 2020 sera inférieur à celui de 2019, dont 58 % qui l’estiment très inférieur par rapport à l’année précédente.

Les ophtalmologistes favorables à l’ouverture de postes d’internes

Près de 70 % des ophtalmologistes pensent qu’il est important voire essentiel de poursuivre le développement de l’équipe d’orthoptistes et d’assistants médicaux autour de l’ophtalmologiste, via le travail aidé.

S’agissant du renouvellement d’optique en cabinet par les orthophonistes, la moitié des répondants pense qu’elle est peu importante ou inutile (51%) et 35% la jugent importante ou essentielle. Concernant le Protocole Muraine, protocole de coopération en télémédecine entre orthoptistes et ophtalmologistes, 57% pensent qu’il est inutile ou peu important, contre 21% essentiel ou important.

 

Ils ne souhaitent pas intégrer des CPTS

Les ophtalmologistes ont du mal à concevoir l’utilité des CPTS pour leur exercice. Seulement 14 % les jugent importantes ou essentielles. Près de la moitié des répondants pensent qu’intégrer des CPTS est inutile ou peu important. Les répondants de plus de cinquante ans estiment que cette proposition est inutile (30 % contre 23 % pour les moins de cinquante), tout comme les ophtalmologistes exerçant seuls (34 % contre 24 % pour ceux exerçant en groupe). Plus du tiers des ophtalmologistes n’a pas d’avis sur l’intégration d’une CPTS

La téléconsultation est inutile pour la grande majorité des ophtalmologistes

Le syndicat relève que 34% des professionnels interrogés estiment qu’il est essentiel ou important de développer les équipes en soins spécialisés.

Neuf ophtalmologistes sur 10 pensent qu’il est inutile ou peu important de renforcer la délégation de tâches avec les opticiens.

S’agissant de la téléconsultation, le syndicat note que plus de 8 ophtalmologistes sur 10 (81%) estiment que son développement est peu important voire inutile.

L’e-prescription et les échanges sécurisés rencontrent davantage de succès parmi les ophtalmologistes de moins de 50 ans.

 

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