Les masseurs-kinésithérapeutes doivent prendre « toute [leur] part dans le développement » des Communautés Professionnelles Territoriales de Santé (CPTS), a déclaré mardi soir la ministre des solidarités et de la santé, Agnès Buzyn, lors de l’inauguration du nouveau siège du Conseil National de l’Ordre des Masseurs-Kinésithérapeutes (Cnomk).
Le nouveau siège du Cnomk se situe dans le VIe arrondissement de Paris, rue du Cherche-Midi. La ministre a remis lors de la cérémonie d’inauguration la Légion d’honneur à Jean-François Dumas, secrétaire général de l’ordre.
Evoquant le rôle des masseurs-kinésithérapeutes dans les réformes en cours, Agnès Buzyn a assuré que cette profession peut regarder son avenir « avec optimisme ».
« Vous avez toute votre place dans la transformation globale du système de santé que j’ai engagée comme dans le projet de loi que je défendrai la semaine prochaine au Sénat », a-t-elle répété. « Le maître mot de ‘Ma santé 2022’ est le choix du collectif, […] et qui peut imaginer un collectif de soins sans masseurs-kinésithérapeutes dans un contexte de vieillissement de la population et de développement des maladies chroniques? »
« L’immense défi de l’autonomie et du grand âge, qui est aussi celui du maintien à domicile, ne sera pas relevé sans les masseurs-kinésithérapeutes », a-t-elle dit. « Dans le chemin que nous empruntons vers l’exercice collectif, vous devrez prendre toute votre part au développement des CPTS [qui] comptent parmi leurs missions socles la réalisation de missions de prévention et de maintien à domicile des personnes fragiles âgées ou polypathologiques. »
« Je sais que vous êtes prêts à vous engager » dans les CPTS et « je serai évidemment très attentive à ce que toutes les professions puissent y trouver leur place sans clivage artificiel et hégémonie médicale », a poursuivi la ministre.
Les masseurs-kinésithérapeutes « ont déjà ce sens du travail en équipe » car ils travaillent « depuis toujours en collaboration étroite » avec d’autres soignants et professionnels de santé. « Je ne doute pas un seul instant de votre capacité ou envie à rejoindre ces collectifs, il me semble que cela est dans votre intérêt et celui des patients », a ajouté Agnès Buzyn.
APMnews