Le CHU de Nîmes a signé un partenariat avec l’université de l’Etat australien de Queensland afin de mener des études multicentriques portant notamment sur des anti-fongiques et des nouveaux antibiotiques, a annoncé mardi l’établissement dans un communiqué.
Cette coopération scientifique et médicale a été officialisée dans le cadre d’un séminaire international sur l’optimisation antimicrobienne qui a lieu à Nîmes mardi et mercredi. Elle est l’aboutissement de nombreuses coopérations conduites depuis 2011.
L’accord prévoit une « stratégie ambitieuse de publication commune et de production scientifique de très haut niveau ». L’objectif est notamment d’utiliser un « modèle de porcelets anesthésiés et ventilés mécaniquement en situation de choc endotoxinique, modèle expérimental mis au point à Nîmes, pourrait être utilisé pour imiter le profil de choc septique chez l’homme ».
Avec ce modèle, « une grande variété d’études pharmacocinétiques et pharmacodynamiques peuvent être menées avant la transposition à l’homme », poursuit le CHU.