Les Unions Régionales des Professionnels de Santé Libéraux d’Occitanie ont participé activement à la constitution du Centre Régional de Dépistage des Cancers d’Occitanie qui a vu le jour récemment. La raison principale : les URPS d’Occitanie sont attachées à une organisation qui permette une réponse de proximité adaptée au territoire et à la population.
Depuis le début de l’année, cette nouvelle entité a en charge, sous la présidence du Professeur Pierre Mares, gynécologue obstétricien au CHU de Nîmes, la poursuite et l’amélioration de la prévention des trois cancers concernés par le dépistage : le cancer du sein de la femme, le cancer du col de l’utérus, le cancer colorectal.
« Toutes les URPS libérales d’Occitanie souhaitent que cette structure permette de répondre à l’enjeu du dépistage au service des patients et d’atteindre les objectifs utiles à une action efficace de prévention et de santé publique. Elles s’investiront pour accompagner et enrichir les actions collectives, élaborées en commun. », explique le Dr Michel Combier, secrétaire général de l’URPS qui cède sa place de coordonnateur au Dr Marie-Josée Renaudie au sein du bureau du comité régional de dépistage. Elle représente ainsi l’URPS-ML qui s’est investie particulièrement, depuis son lancement, dans ce centre de dépistage.
Quelques difficultés à surmonter : réussir à faire intégrer avec souplesse les comités départementaux en un seul comité régional ; des problèmes d’intendance avec une rupture de stock des kits de dépistage du cancer colorectal.
Le Dr Michel Combier pense que cette initiative de dépistage relève du rôle de l’Etat « qui doit s’occuper de santé publique et notamment de cette initiative ». C’est la raison pour laquelle, les URPS d’Occitanie souhaitent, dans un communiqué commun, que le Centre Régional de Dépistage des Cancers d’Occitanie « obtienne de la part des financeurs, l’Agence Régionale de Santé et l’Assurance Maladie, les moyens à la hauteur de l’ambition commune des patients, de la structure régionale, des comités territoriaux et des professionnels de santé ».
Philippe Meursault