

Des experts réunis par The Lancet alertent sur la place croissante des aliments ultratransformés (AUT) dans l’alimentation et sur leurs conséquences cliniques. Ils appellent les pouvoirs publics – et plus largement les acteurs de santé – à favoriser l’accès à une alimentation peu transformée.
Cette série de trois articles, issue de près de dix ans de travail et signée par 43 spécialistes, apporte plusieurs éclairages majeurs :
• Un premier volet synthétise les données scientifiques établissant un sur-risque de maladies chroniques et de mortalité associé à la consommation d’AUT.
• Le deuxième analyse les stratégies déployées par l’industrie pour promouvoir ces produits et freiner toute régulation.
• Le troisième propose des mesures de santé publique visant à réduire leur présence dans l’alimentation quotidienne.
Selon la classification Nova, un aliment est considéré comme ultratransformé lorsqu’il contient au moins un ingrédient issu d’un processus de transformation intensif : sucres hydrolysés, graisses hydrogénées, additifs, protéines isolées, etc.
Les auteurs s’appuient à la fois sur des mécanismes biologiques documentés et sur des essais randomisés. Leur conclusion : les AUT constituent aujourd’hui l’un des déterminants majeurs de l’augmentation mondiale des maladies chroniques, avec un impact possible également sur la santé mentale.
Source Le Quotidien du médecin