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Don d’organes : donner du temps aux familles, reconnaître le travail des équipes

Pour pallier l’opposition des familles au don, médecins et infirmières de coordination préconisent deux leviers essentiels : le temps et la reconnaissance.

Le prélèvement d’organes reste un enjeu majeur de santé publique. Plus de 11 000 patients sont en attente de greffe pour seulement 6 000 transplantations réalisées en 2024.

Pourtant, les équipes de coordination font face à une difficulté croissante : l’opposition des familles au don, qui atteint 36,4% au niveau national et plus de 53 % en Île-de-France.

Réunis à l’occasion du congrès de la Société française d’anesthésie et de réanimation (Sfar), médecins et infirmières de coordination ont insisté sur deux leviers essentiels : le temps et la reconnaissance.

Reconnaissance et stabilisation des équipes

Ces entretiens requièrent des compétences rares et une expérience accumulée. Or, le turn-over des soignants fragilise la continuité. Pour les intervenants, il est urgent de renforcer les équipes de coordination, en leur donnant une reconnaissance statutaire et salariale, et en développant des formations spécialisées – jusqu’à la création d’un parcours d’infirmier en pratique avancée dédié.

Source APM News

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