Alors que la réforme instaurant une 10e année au DES de Médecine Générale doit s’appliquer dès novembre 2026, l’ISNAR-IMG* a mené une enquête nationale auprès de plus de 1 350 internes afin de faire entendre leur voix sur cette nouvelle étape de formation.
Formation : l’ambulatoire plébiscité
Les résultats sont sans ambiguïté : 73 % des internes rejettent un stage hospitalier en 10e année, perçu comme contraire à leur projet professionnel. Ils appellent à une année de professionnalisation cohérente avec leur futur exercice, centrée sur la pratique ambulatoire.
Refus d’une rémunération à la prime
Face aux différents modèles proposés, près de 90 % des internes rejettent la rémunération à la prime d’activité, jugée floue et contre-productive pédagogiquement. Ils privilégient un modèle de salariat avec part variable par rétrocession, plus juste et formateur selon eux.
PDSA : oui… sous certaines conditions
Contrairement à certaines idées reçues, plus de 86 % des internes participent ou souhaitent participer à la Permanence des Soins Ambulatoires (PDSA). Mais ils posent des exigences claires : rémunération à l’acte, supervision effective et respect du temps de travail.
* ISNAR-IMG : L’InterSyndicale Nationale Autonome Représentative des Internes de Médecine Générale, reconnue représentative de la majorité des internes de Médecine Générale avec 24 subdivisions adhérentes et plus de 6 000 internes de Médecine Générale