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Pour redonner de l’attractivité au secteur libéral et résoudre la crise démographique, supprimons la formation !

C’est, en raccourci, la conséquence directe de la parution d’un arrêté récent restreignant l’accès à la formation des maîtres de stages universitaires.

L’exercice libéral peine à séduire nos jeunes confrères.
Souvent par méconnaissance.
Comment choisir un exercice que l’on ne connait pas, ou peu ? Pourquoi quitter un modèle hospitalier où l’on a le sentiment de travailler en équipe dans un cocon protecteur pour se lancer dans l’aventure libérale ?
Ces interrogations, nous les avons connues. Nous les avons affrontées et nous nous sommes installés. Nous savons l’intérêt de l’exercice libéral, de la construction d’un exercice coordonné et nombre d’entre nous souhaitons partager cette expérience avec nos confrères en formation au travers de la maîtrise de stage
Parce que le meilleur moyen d’attirer des jeunes dans nos métiers, c’est la rencontre et le partage.
Parce que l’efficacité de la formation sur l’attractivité de nos métiers est démontrée par de nombreuses études.
Parce que notre démographie nécessite des actions coordonnées pour améliorer l’accès aux soins. Au point que le président Macron le soulignait encore en novembre 2021 lors d’une visite dans une maison de santé universitaire.
Alors comment comprendre une décision qui a pour effet immédiat de faire disparaitre d’un coup de crayon 200 nouveaux maîtres de stages universitaires cette année ?

L’URPS des médecins libéraux d’Occitanie demande la suppression de cet arrêté et souhaite renforcer par tous les moyens les liens entre formation médicale initiale et exercice libéral, notamment en développant les terrains de stage pour la médecine générale et les autres spécialités de la médecine libérale.
 Voir l’interview du Dr Jean-Marc Laruelle- MSU- et de sa stagiaire  

Jean-Christophe Calmes – Président de l’URPS ML
 
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