Salles de garde des internes : Pour le retrait de l’ensemble des fresques à caractère pornographique et sexiste
La direction générale de l’offre de soins demande, dans une instruction adressée aux agences régionales de santé le 17 janvier, le retrait de l’ensemble des fresques à caractère pornographique et sexiste existant dans les salles de garde des étudiants en santé.
Cette instruction a vocation à permettre l’organisation du retrait de l’ensemble des fresques à caractère pornographique et sexiste « dans un calendrier qui ménage la concertation avec les parties prenantes locales ». En mai 2021, Olivier Véran et Frédérique Vidal, alors ministres des solidarités et de la santé et de l’enseignement et de la recherche, ont annoncé une politique de tolérance zéro et d’engagement total face aux situations de maltraitance, de harcèlement et de violences morales ou sexuelles à l’encontre des étudiants en santé.
La DGOS précise avoir mis en place, en janvier 2022, avec la direction générale de l’enseignement supérieur et de l’insertion professionnelle, une coordination nationale d’accompagnement des étudiants en santé pour échanger sur ces sujets avec les organisations syndicales et les différentes parties prenantes.
Plusieurs contentieux, clos ou en cours, ont été dirigés contre l’existence de fresques présentes dans les salles de garde, à caractère pornographique et sexiste. Ainsi, le tribunal administratif de Toulouse a ordonné en 2021 le retrait de fresques au sein des salles de garde du CHU de Toulouse. Certains établissements ont pris spontanément la décision de retirer ces fresques des salles de garde, parfois dans un climat d’opposition des internes.
Certaines des fresques « qui pouvaient l’être ont fait l’objet de mesures de conservation en dehors des salles de garde, solution qui permet de répondre aux enjeux mémoriels et patrimoniaux associés à ces fresques », ajoute la DGOS.
(Source APMnews)
