L’Intelligence artificielle va transformer la médecine du XXIe siècle. Cette médecine sera hybride, associant des soins distanciels et des soins présentiels. Des chercheurs italiens et anglais font le point.
Cette médecine d’un genre nouveau devra faire face à la demande de soins, sans cesse croissante, des patients atteints de maladies chroniques. L’Intelligence artificielle aidera chaque professionnel de santé dans les démarches de prévention, de diagnostic et de traitement.
Qu’en est-il alors de l’alliance de l’Intelligence artificielle et des pratiques distancielles de télémédecine et de télésoin ? Quels sont les problèmes éthiques des soins distanciels avec Intelligence artificielle ? Ces soins distanciels ont-ils des risques éthiques spécifiques, notamment lorsque l’IA est utilisée pour conforter les organisations des parcours structurés par la télémédecine ?
C’est un sujet jusqu’à présent peu abordé dans la littérature internationale consacrée à l’Intelligence artificielle médicale, estiment des chercheurs universitaires italiens et anglais qui viennent de publier un article sur ce sujet. Il s’agit de chercheurs de l’Université de Macerata (Italie) et de l’Institute for Technology and Global Health de l’Université de Cambridge (Royaume-Uni). Il porte sur les grands principes éthiques appliqués à l’usage de l’IA en télémédecine.
(sources : Pierre Simon ancien président-fondateur de la Société Française de Télémédecine – Blog : Santé numérique, télémédecine et télésoin)
