Expérimentation dans le cadre d’un Plan antichute des personnes âgées

L’expérimentation d’un panier de soins de prévention annoncée dans le cadre du Plan antichute des personnes âgées est portée par cinq agences régionales de santé, dont l’ARS d’Occitanie.
Le Plan antichute des personnes âgées qui doit être décliné dans les régions vise à réduire de 20 % en trois ans les chutes mortelles ou invalidantes des personnes âgées. Il prévoit l’expérimentation d’un panier de soins permettant, à partir d’une consultation médicale avec une première évaluation des capacités fonctionnelles et une attention sur les prises médicamenteuses, le déploiement d’une action coordonnée de professionnels dans la prévention des chutes (activité physique adaptée, diététicien, ergothérapeute).
Cette expérimentation a été préparée avec cinq ARS qui faisaient partie des territoires les plus touchés par la chute des personnes âgées, avec le ministère, la CNSA, et les experts de terrain.
Il s’agit des ARS Auvergne-Rhône-Alpes, Centre Val-de-Loire, Hauts-de-France, Occitanie et Pays de la Loire. L’expérimentation aura un périmètre limité à quelques CPTS ou Maisons sport santé et sera mise en œuvre 2023-2025.
Il est par ailleurs prévu la création d’un panier de soins prévention des chutes en établissement d’hébergement pour personnes âgées (Ehpad). Dans les cinq régions expérimentatrices, le panier de soins répond à l’objectif de faire de la prévention adaptée à chaque niveau de risque de chute de la personne âgée. Il s’agit d’éviter la première chute et une récidive de chute. Et pour chaque personne à risques de repérer ces risques, par un dépistage simple et rapide par tout intervenant auprès des personnes âgées, cibler les besoins de la personne, proposer un parcours de soins adapté et financé, puis d’assurer la réévaluation des besoins et de procéder à l’ajustement du panier de soins.
Le projet de panier de soins prévoit l’intervention systématique de plusieurs professionnels, notamment de l’activité physique adaptée et un pharmacien pour un bilan de médication partagé, et, selon les indications, de compléments d’intervention (kinésithérapeute, infirmier, diététicien, ergothérapeute, psychomotricien, podologue, psychologue, structure sanitaire et sociale, proposition d’atelier d’éducation thérapeutique…)
(Source APMnews)