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Accès aux soins : le SAS à l’épreuve du terrain

Le SAS a été créé pour faciliter la prise en charge des soins urgents et/ou non programmés et mieux coordonner les acteurs de santé de ville et de l’hôpital

Près d’un médecin libéral sur deux exprime son insatisfaction face au fonctionnement du Service d’accès aux soins (SAS) dans son territoire, selon une enquête menée entre avril et juin 2024 par la Fédération des CPTS (FCPTS) et l’Union nationale des professionnels de santé (UNPS).

Un déploiement hétérogène selon les territoires

L’enquête, à laquelle ont répondu 724 professionnels de santé – dont 429 médecins libéraux –, met en évidence de fortes disparités territoriales. Les professionnels d’Île-de-France et d’Auvergne-Rhône-Alpes figurent parmi les plus nombreux à avoir partagé leur expérience du SAS, avec respectivement 124 et 111 réponses.

Le SAS : une initiative encore mal identifiée

Mis en place en 2022 pour faciliter la prise en charge des soins urgents et/ou non programmés, le SAS ambitionne de mieux coordonner les acteurs de santé de ville et de l’hôpital. Pourtant, l’étude révèle que seuls 48,6 % des médecins libéraux affirment bien connaître le dispositif, tandis que 32,9 % en ont simplement entendu parler. Plus inquiétant, 18,5 % déclarent ne pas savoir ce qu’est le SAS.

Ces résultats soulignent la nécessité d’une meilleure communication et d’un ajustement du dispositif pour répondre aux attentes des médecins libéraux, maillons essentiels de la prise en charge des soins non programmés.

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